separateur

Automatisation et Cloud : le duo gagnant ?

Les responsables informatiques doivent gérer des environnements de plus en plus vastes. L’automatisation des tâches récurrentes, mais la plupart du temps inintéressantes peut permettre aux équipes de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée ou complexes.

Mais l’automatisation est-elle toujours simple et pertinente ?

Création d’utilisateurs, inventaire des logiciels pour la gestion des licences, analyse des équipements et des logiciels pour comprendre les problèmes rencontrés, administration du stockage… Voici quelques-unes des opérations ennuyeuses et répétitives régulièrement pointées du doigt par les équipes informatiques.

Ce sont autant de taches chronophages qui empêchent d’être plus performant pour raccourcir les délais de commercialisation (time to market), développer de nouveaux produits, etc.

De plus, l’intégration d’environnements hétérogènes et de cloud hybride ne simplifie pas toujours la situation.

La solution consiste notamment à automatiser certaines opérations. Cette option n’est pas nouvelle. Les outils les plus connus viennent de l’open source. Puppet (sous licence Apache 2) permet d’automatiser un grand nombre de tâches d’administration, comme l’installation de logiciels, de services ou encore de modifier des fichiers. Quant à l’outil de gestion de configuration Chef, il présente l’avantage d’être multi-plate-forme.

En quoi l’automatisation en ligne est-elle différente et particulière ?

Comme les applications dans le cloud, elle permet de disposer de solutions très innovantes et souvent plus accessibles aux PME. Les fournisseurs dans le cloud multiplient les procédés destinés à concevoir une infrastructure suffisamment automatisée pour accompagner la croissance d’une entreprise sans accroître significativement les effectifs IT.

Cette option ne concerne pas uniquement les serveurs. Elle s’applique aussi au stockage, aux équipements réseau et à tous les environnements. Cette « robotisation » (pour Robotic Process Automation)  des activités d’exploitation des ressources informatiques peut permettre :

  • une accélération du traitement des processus
  • une diminution des coûts des opérations de services informatiques
  • une réduction significative du nombre d’erreurs humaines
  • une standardisation des méthodes
  • une simplification des contrôles, etc.

Le Cloud : facilitateur et accélérateur

L’automatisation dans le Cloud permet de faire tourner des ressources entièrement configurées en quelques minutes. Elle garantit la conformité (la qualité des tests progresse, ce qui permet de satisfaire les utilisateurs) et la gouvernance au sein de l’entreprise en vérifiant automatiquement et de manière cohérente l’état des journaux, en installant des outils de surveillance (avec notamment des règles de sécurité préétablies à l’avance en fonction des différentes zones du réseau) et en envoyant les données.

Cela permet aux développeurs de répondre plus efficacement aux exigences des métiers et aux ingénieurs système de se concentrer sur l’amélioration de l’infrastructure en augmentant le nombre de serveurs, en installant une application ou en redémarrant un service par exemple. En un mot, l’automatisation réduit l’effort humain (la production de rapports techniques et financiers peut être automatisée) et rationalise les processus.

Mais au-delà de ces aspects purement « techniques », cette stratégie permet à l’entreprise de mettre en place une gestion harmonieuse entre le Legacy et le cloud afin de ne pas céder à la mode du tout cloud ou même d’une virtualisation totale.

Pas de précipitation

L’argumentation est solide : seule l’automatisation permet à la fois de réduire le coût de l’IT traditionnel (moins de ressources utilisées) et les erreurs tout en étant innovant. La mise en place d’une approche empruntée au DevOps permet de relever ce défi.

L’idée est de pouvoir traiter l’infrastructure comme un logiciel et de profiter des pratiques du monde du développement. Par exemple, la ligne de code du développeur doit arriver plus vite en production, et de façon plus qualitative.

Sur le papier, cela semble évident. Mais automatiser son travail n’est pas aussi simple qu’une case à cocher pour gagner du temps. Comme toute évolution technique, la robotisation implique une préparation en amont. Il faut en effet s’approprier de nouveaux concepts et outils (les langages, l’écosystème des plug-ins, les systèmes de sécurité…).

Comme la migration dans le cloud, il convient de procéder étape par étape, sans se précipiter. Commencer par quelques taches simples et parfaitement maîtrisées apparaît comme une sage précaution.

Et le premier palier est documentaire :

  • Identification des tâches répétitives effectuées par jour
  • Évaluation du temps passé à réaliser chacune des tâches
  • Liste des étapes nécessaires pour réaliser chaque tâche (sous-tâches)
  • Détail, pour chaque étape, des éléments nécessaires à la réalisation
  • etc.

Lorsque les premiers tests d’automatisation auront été réussis, vous pourrez envisager de vous lancer dans la robotisation de processus plus complexe à implémenter et que vous ne connaissez pas parfaitement.

Mais toutes les tâches ne sont pas automatisables et il convient d’évaluer leur criticité avec un partenaire. Il pourra s’appuyer sur son expérience pour mettre en place des procédures d’automatisation adaptées à vos besoins.

Ensemble sécurisons vos données

Dans la même catégorie