Et si la crise énergétique était l’ultime raison de migrer son IT dans le Cloud ?
Si le Cloud est l’option par défaut lorsqu’il s’agit de lancer un nouveau projet, certaines entreprises possèdent encore une infrastructure on-premise. C’est-à-dire hébergée dans leurs locaux et maintenue par leurs propres équipes. Est-ce encore un choix raisonnable à l’heure de la crise énergétique ? Au prix de l’électricité, il faut rajouter désormais ajouter la modernisation des équipements nécessaires pour se mettre en conformité avec le décret éco-énergie tertiaire.
Le « décret tertiaire » ou l’obligation de réduire vos consommations énergétiques
Le dispositif Eco Efficacité Tertiaire (DEET) issu du décret n°2019-771 du 23 juillet 2019 impose une réduction progressive des dépenses énergétiques des bâtiments tertiaires dont la surface est supérieure ou égale à 1000 m2. Une obligation qui incombe conjointement aux propriétaires bailleurs comme aux locataires. Concrètement, les entreprises doivent atteindre un niveau de consommation énergétique correspondant aux normes applicables aux constructions neuves, ou à défaut engager une réduction de leurs consommations d’énergie en choisissant une année de référence entre 2010 et 2020 pour viser ces paliers successifs :
– 40 % d’ici 2030
– 50 % en 2040
– 60 % en 2050
Plusieurs actions seront nécessaires pour y parvenir, depuis l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. De l’évolution des comportements individuels des usagers, en passant par le remplacement ou l’arrêt des équipements les plus énergivores.
Dans ce contexte, les entreprises devront nécessairement se poser la question de la modernisation de leurs salles informatiques on-site, avec plusieurs options :
- Réemployer la chaleur fatale pour chauffer des bâtiments,
- Renouvellement du parc au profit d’équipements plus économes…
Des obligations qui s’imposent également aux opérateurs de datacenters, via le même décret tertiaire. Mais également à travers le plan « numérique et environnement » du gouvernement, qui renforce l’éco-conditionnalité du tarif réduit dont ils profitent sur la taxe intérieure de consommation finale d’électricité (TICFE). Si des efforts de sobriété sont demandé à la filière datacenter, la marche semble néanmoins plus accessible que pour les entreprises. Puisque le métier d’opérateur de datacenter consiste précisement à mutualiser les ressources et à industrialiser ses process, dans le but de réaliser des économies d’échelle et d’offrir un service mieux-disant pour un coût moindre à celui du on-premise.
Le Cloud pour garantir la continuité de service, même en cas de coupure électrique
L’envol du prix de l’électricité pèse sur les finances des entreprises sans qu’il soit possible de reporter l’intégralité de ces surcoûts sur les clients. Le risque de coupure pendant les pics de consommation hivernaux. Un risque que les autorités et les entreprises prennent très au sérieux.
En témoigne la mise en place du dispositif de prévention appelé EcoWatt, la « météo de l’énergie », qui incite particuliers et entreprises à réaliser des éco-gestes les jours orange ou rouge. Couleurs synonymes de tension sur le réseau. Ceci pour éviter le scénario le plus extrême. Ce qui consiste à pratiquer le délestage, c’est-à-dire des coupures tournantes d’une durée de 2 heures pour soulager le réseau électrique. Une durée prévue notamment pour préserver la chaine du froid dans les commerces alimentaires. Or, les opérateurs de datacenters tels que CIV, ne sont pas délestables ou sous certaines conditions. (La liste des sites non-délestables est gérée par les préfectures).
Et si le pire venait à arriver. C’’est-à-dire l’effondrement temporaire du réseau, les datacenters ont encore de 48 à 72h d’autonomie via leurs générateurs thermiques.
Pour vos applications critiques qui mettraient vos collaborateurs et/ou clients au chômage technique en cas d’indisponibilité ou l’externalisation via le cloud est plus que jamais recommandée. Sans parler des difficultés d’approvisionnement en nouveaux serveurs, consécutives aux pénuries de composants électroniques qui durent depuis la crise du COVID. Le Cloud, c’est la possibilité de déployer de nouvelles VM ou d’obtenir du stockage supplémentaire en quelques minutes seulement.
Crise énergétique : Diviser par 10 les frais d’une salle informatique
Maintenir sa propre salle informatique engendre des investissements lourds et des dépenses régulière. Maintenance et renouvellement des équipements (serveurs, routeurs, onduleurs, climatisation…), interconnexion, sécurisation du site, consommation d’espace et d’énergie. Mais aussi des coûts cachés, notamment en termes ressources humaines à mobiliser. Pour garantir la continuité de service et intervenir en cas d’incident. Ces compétences, pas simples à trouver et à fidéliser dans un contexte de tension sur le marché de l’emploi dans l’informatique, ne seraient-elles mieux allouées en les dédiant à des activités plus proches de votre coeur de métier que la gestion d’infrastructure ?
Sur tous les points cités, l’externalisation s’avère rentable, y compris en ce qui concerne la facture énergétique. CIV a annoncé une hausse des tarifs relativement modeste par rapport à l’explosion du prix de l’électricité, sur 2023.
Par ailleurs, le Cloud offre beaucoup d’avantages. En déléguant la gestion de la couche hardware, vous confiez à un spécialiste la gestion des incidents matériels, la sécurisation physique de l’infrastructure, l’approvisionnement de nouvelles machines. Bref, vous gagnez en sérénité, en qualité de service et en agilité.
Souvent, les entreprises freinent la migration pour rentabiliser jusqu’au bout leurs investissements IT on-premise. C’est un calcul qui, vu la conjoncture, s’avère de plus en plus risqué. Et si la migration demeure une opération délicate, bien accompagnée celle-ci peut être rapidement mise en oeuvre. Par ailleurs, l’infrastructure on-premise peut être recyclé en environnement de test ou pré-production ; tout n’est pas à jeter !
Scalair : un Cloud de confiance, certifié et hébergé en France pour contrer la crise énergétique
Reste une question cruciale, une fois la décision prise de migrer vers le Cloud : quel Cloud choisir ? Le Cloud Scalair est hébergée par CIV sur ses sites de Lille et Valenciennes, offre les meilleures garanties en termes de sécurité et de souveraineté.
De plus, CIV est un opérateur reconnu pour son expertise et ses innovations en faveur du Green IT. En savoir plus en lisant notre article « comment diminuer l’empreinte carbone de votre cloud »
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