Tous les acteurs du cloud ont constaté une forte croissance des demandes des entreprises. Lorsque la crise du Covid-19 sera terminée, il y a de fortes chances pour que de nombreuses organisations optent pour une migration vers ce type d’infrastructures cloud. Les bénéfices sont multiples. Mais attention à ne pas être trop dépendant…
La pandémie du Covid-19 a révélé, entre autres, l’extrême dépendance des entreprises occidentales (et donc aussi de la société en général) vis-à-vis des pays asiatiques, et en particulier de la Chine.
Elle a aussi révélé que de nombreuses entreprises n’avaient pas de plan B lorsqu’elles étaient contraintes de travailler en « mode dégradé ». Plus ou moins dans l’urgence, elles ont mis en place du télétravail.
Mais de nombreux métiers n’ont pas pu continuer leurs activités de façon optimisée. Aux yeux de nombreux décideurs, cette crise confirme que le cloud doit être considéré comme un pilier fondamental à toutes les entreprises qui sont devenues, de facto, hyper connectées.
IDC prédit une hausse des dépenses de 3,6 % en un an pour le cloud, pour un total de 69,2 milliards de dollars. Les dépenses en infrastructure non-cloud devraient par contre chuter de 9,2 % !
Selon une étude de Technology Business Research (TBR), publiée en mars 2020, le SaaS et l’IaaS font partie des quelques segments informatiques qui pourraient connaître une augmentation de la demande au cours du premier semestre 2020.
Dans ce contexte favorable au cloud, il convient de présenter ses principaux bénéfices :
Profiter d’une flexibilité à toute épreuve
L’un des principaux avantages de la migration vers le cloud est la flexibilité sans équivalent. De nombreuses entreprises sont confrontées à des fluctuations de bande passante et/ou à des pics d’activités plus ou moins faciles à anticiper (Black Friday, soldes…). Les plateformes basées sur le cloud permettent de relever ces défis très rapidement. Impossible en effet pour le legacy d’être à la fois performant et souple !
Réduire ses coûts
Une autre raison d’opter pour le cloud est la réduction des coûts. Au lieu de payer un prix fixe chaque mois, vous pouvez réduire les coûts et améliorer la productivité globale des processus informatiques. Mais comme nous l’avons précisé dans notre blog, disposer d’une vue exhaustive de ses coûts dans le cloud tourne vite au casse-tête…
Se concentrer sur le développement
Les services dans le cloud vous permettent non seulement de réduire vos coûts d’exploitation, mais aussi de vous concentrer sur ce qui compte le plus : le développement de produits ou de services.
Ce facteur est particulièrement important si certains de vos partenaires exigent un délai d’exécution rapide et n’acceptent aucun retard à aucun stade du projet. De façon générale, une expérience client est de plus en plus optimisée lorsque des services sont mis rapidement sur le marché ET qu’ils peuvent être améliorés très rapidement et sans erreurs (d’où la nécessité d’avoir une culture DevOps).
Mieux gérer le stockage
Cet avantage semble évident et simple. Vous pouvez l’utiliser si vous n’avez plus assez de capacité pour répondre aux besoins internes. Mais la maîtrise des coûts du stockage dans le cloud n’est pas simple.
Bénéficier d’une sécurité renforcée
Ce bénéfice est celui qui suscite le plus de débats, car il est en effet à double tranchant et encore trop souvent mal intégré. Il n’existe pas de système de cybersécurité parfait qui garantisse la sécurité à 100 % de vos données.
Il n’en reste pas moins que les providers de cloud maintiennent un très haut niveau de sécurité et protègent leurs infrastructures 24 heures sur 24. Mais comme nous l’avons déjà indiqué, les entreprises doivent mettre en place différentes procédures afin de renforcer la confidentialité et la disponibilité de leurs données, quel que soit le support !
Bénéficier de mises à niveau automatiques
Beaucoup d’équipes ont du mal à suivre et à mettre à jour les logiciels des serveurs, car cela demande beaucoup de temps. En utilisant des solutions en mode SaaS par exemple, vous bénéficiez des mises à jour automatiques, des sauvegardes, de la maintenance, etc.
Mais tous ces avantages ne signifient pas pour autant qu’il faut migrer à 100 % dans le cloud. Ces technologies et ces infrastructures doivent être considérées comme des accélérateurs de croissance ; elles ne doivent donc pas mettre en péril (ou impacter négativement) votre activité. D’où la nécessité de ne pas mettre « ses œufs dans le même panier ». Multiplier les providers est une sage précaution.
Certaines données très sensibles ne doivent pas être mises dans le cloud ou avec d’infinies précautions (chiffrement, contrôle strict des accès…). Par ailleurs, toutes les applications « historiques » ne peuvent être transférées dans le cloud.
Le cloud n’est pas une solution magique. Invoquer le cloud ne suffit pas pour profiter de ses avantages. La réussite d’une migration vers le cloud implique de bien connaître son existant, de définir une stratégie précise, d’être prêt à remettre en cause des habitudes et à exploiter de nouveaux outils.