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Qu’est ce que l’hyperconvergence ?

Pour les responsables informatiques qui se lancent dans des projets de modernisation de leur data center ou de leur IT, les solutions d’hyperconvergence offrent une solution intégrée qui combine les serveurs, le stockage et les machines virtuelles. À la clé : évolutivité, résilience et disponibilité.

Comme le « stockage objet » (ou « Software Defined storage »), l’hyperconvergence est une tendance forte du moment. Elle a le vent en poupe. Selon des chiffres d’IDC, les achats de ce type de plateformes ont progressé de 69,4 % sur un an pour atteindre 1,25 milliard de dollars au dernier trimestre 2017. Et sur l’ensemble de l’année 2017, ce chiffre a dépassé la barre des 3,7 milliards de dollars (+64,3 % par rapport à 2016).

Cet intérêt s’explique notamment par la volonté des professionnels de renforcer leur agilité. Dans une configuration classique de convergence, l’entreprise s’appuie sur une solution intégrant des composants d’infrastructure de pointe comme les réseaux, le stockage partagé et des serveurs. Principal intérêt : une entreprise ne traite pas avec un nombre plus ou moins important de fabricants et d’intégrateurs. Elle a affaire à un seul contact.

Là où le bât blesse, c’est que cette configuration regroupe des solutions disparates. Elle n’a pas été fondamentalement pensée pour tenir compte des problématiques de technologie ou de gestion.

Briques pour une personnalisation

À l’inverse, les plates-formes hyperconvergentes sont pilotables depuis une seule console d’administration. Elles permettent de déployer et de redimensionner rapidement des environnements virtualisés, notamment pour la dimension stockage. En un mot, il s’agit de profiter d’une évolutivité horizontale à la demande (ou « scale-out ») des ressources. Leur « provisioning » est ainsi plus rapide.

Lorsqu’elle est délivrée sous forme d’appliances préconfigurées (sinon, elle est disponible sous forme d’architecture de référence ou de modèle uniquement logiciel), cette architecture permet de réduire les coûts et la complexité de l’environnement informatique. Par ailleurs, le temps de déploiement est court (une vingtaine de minutes pour installer un premier système et voir s’exécuter les premières VMs) et les opérations sur des sites distants (comme les sauvegardes) sont simplifiées.

La modularité de ces plates-formes hyperconvergentes est le principal atout pratique. Il ne s’agit pas de réinvestir dans de nouvelles « briques » d’infrastructure coûteuses, mais d’ajouter les options.

Ainsi, un responsable informatique peut personnaliser son infrastructure en fonction de ses besoins ou obligations (vis-à-vis de la réglementation par exemple) : la compression, la protection des données, les snapshots, l’optimisation WAN, les offres de sauvegarde et de reprise après sinistre…

Ces différents modules permettent de différencier les solutions présentes sur le marché dont l’une des plus connues et appréciée est HPE SimpliVity (un des pionniers du marché de l’hyperconvergence). Or justement, cette offre intègre nativement des services avancés de sauvegarde et de protection de données.

Rapide, simple et en constante évolution, SimpliVity repose sur la déduplication de données. Elle combine votre infrastructure informatique et des services de données avancés dans une solution 100 % flash unique, intégrée, à une fraction du coût des offres de cloud traditionnel ou public.

Réduction de la complexité

De façon générale, une solution d’hyperconvergence comprend un hyperviseur pour l’informatique virtualisée, le stockage défini par logiciel et la mise en réseau virtualisée. Elle s’exécute généralement sur des serveurs standards, prêts à l’emploi.

Les solutions hyperconvergentes tirent parti des améliorations apportées à la couche logicielle du contrôleur de stockage pour permettre à ces systèmes de s’étendre. Plus vous ajoutez d’appareils, plus la performance et la capacité sont élevées. Au lieu de mettre à l’échelle en ajoutant plus de lecteurs, de mémoire ou d’unités centrales de traitement, il s’agit de mettre à l’échelle en ajoutant plus de modules d’appareils.

Néanmoins, cette solution présente quelques limites. Les infrastructures hyperconvergentes facilitent la vie des DSI qui ont entamé la transformation numérique de leur organisation. Ils peuvent s’appuyer sur une infrastructure IT opérationnelle en quelques minutes et très simple à administrer.

Revers de la médaille pointé du doigt par IDC et Gartner : il s’agit de solutions fermées ou tellement intégrées qu’il est difficile de déterminer, a priori, le niveau d’interopérabilité avec d’autres solutions…

Par ailleurs, il est par exemple impossible d’effectuer des mises à niveau granulaires ou des ajustements au système. Si un cluster fonctionne à faible capacité de stockage, mais pas de calcul, il sera quand même nécessaire de mettre à niveau la capacité de calcul globale en ajoutant une autre appliance.

L’Hyperconvergence est une solution adaptée pour constituer des environnements de Cloud Privé avec un minimum de complexité pour répondre aux contraintes financières et réglementaires des entreprises. 

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